Il me paraît essentiel d’évoquer ce qui manque le plus aux occidentaux d’une manière générale et en particulier lorsque nous abordons le chapitre sur la méditation. Je ne suis pas malheureux d’entendre et de voir combien les personnes rient lors de mes séminaires, conférences, stages ou ateliers. L’humour est une énergie essentielle sans laquelle nous ne pourrons aborder la rive de notre véritable espace intérieur. Il est très amusant de voir combien certaines personnes ont une expression sérieuse lorsqu’elles évoquent l’exercice de méditation et combien d’autres semblent souffrir lorsqu’elles se mettent dans certaine position physique. En général les personnes qui entrent dans ce chemin sont motivées par ces mêmes tensions, leurs souffrances intérieures, leurs émotions conflictuelles, leurs doutes etc… Elles s’assoient pour méditer avec un espoir démesuré motivé par leur saturation intérieure. Et, lorsqu’elles viennent vers vous, elles veulent méditer directement sans même savoir ce qu’il en est, pourquoi leur situation, et s’assoient, tendues, attendant que le miracle arrive.
Rares sont celles qui viennent caresser la méditation, disponibles, heureuses d’être dans un espace et avec des personnes qui ne les mettront pas au défi, ni de les challenger. Car c’est justement un défi pour elles, un exploit, une affirmation, ou un sauvetage. Pourtant la méditation fait prendre conscience combien nous sommes trop sérieux, et que nous mourrons de cela : de l’hypertrophie de l’égo. Pour aborder sereinement cet espace il faut d’abord rire de soi et de ses convictions, de son assurance, donc de ses propres crispations. Un instructeur sérieux devrait vous faire sourire avant de vous instruire. Lorsque nous pénétrons ce monde subtil de nous-mêmes, comment ne pas rire de reconnaître combien nous sommes enfantins, combien nous courons après des chimères, combien l’espace est grand, et nous petits. Cela nous donne une force de joie remarquable et une envie de voler. Fuyez tous les sérieux de la terre, les institutions organisées et rassurantes qui vous proposent le bonheur comme programme. Persuadez-vous combien ce bonheur dépend uniquement du regard que vous portez sur vous. Nous n’achetons rien de nouveau avec la méditation. Nous retrouvons seulement un état naturel.
Il me paraît essentiel d’évoquer ce qui manque le plus aux occidentaux d’une manière générale et en particulier lorsque nous abordons le chapitre sur la méditation. Je ne suis pas malheureux d’entendre et de voir combien les personnes rient lors de mes séminaires, conférences, stages ou ateliers. L’humour est une énergie essentielle sans laquelle nous ne pourrons aborder la rive de notre véritable espace intérieur. Il est très amusant de voir combien certaines personnes ont une expression sérieuse lorsqu’elles évoquent l’exercice de méditation et combien d’autres semblent souffrir lorsqu’elles se mettent dans certaine position physique. En général les personnes qui entrent dans ce chemin sont motivées par ces mêmes tensions, leurs souffrances intérieures, leurs émotions conflictuelles, leurs doutes etc… Elles s’assoient pour méditer avec un espoir démesuré motivé par leur saturation intérieure. Et, lorsqu’elles viennent vers vous, elles veulent méditer directement sans même savoir ce qu’il en est, pourquoi leur situation, et s’assoient, tendues, attendant que le miracle arrive.
Rares sont celles qui viennent caresser la méditation, disponibles, heureuses d’être dans un espace et avec des personnes qui ne les mettront pas au défi, ni de les challenger. Car c’est justement un défi pour elles, un exploit, une affirmation, ou un sauvetage. Pourtant la méditation fait prendre conscience combien nous sommes trop sérieux, et que nous mourrons de cela : de l’hypertrophie de l’égo. Pour aborder sereinement cet espace il faut d’abord rire de soi et de ses convictions, de son assurance, donc de ses propres crispations. Un instructeur sérieux devrait vous faire sourire avant de vous instruire. Lorsque nous pénétrons ce monde subtil de nous-mêmes, comment ne pas rire de reconnaître combien nous sommes enfantins, combien nous courons après des chimères, combien l’espace est grand, et nous petits. Cela nous donne une force de joie remarquable et une envie de voler. Fuyez tous les sérieux de la terre, les institutions organisées et rassurantes qui vous proposent le bonheur comme programme. Persuadez-vous combien ce bonheur dépend uniquement du regard que vous portez sur vous. Nous n’achetons rien de nouveau avec la méditation. Nous retrouvons seulement un état naturel.
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